Podospora quadriptyque

Si l’on croise plus volontiers Podospora anserina sur des excréments d’herbivores, il pourrait bien finir, ainsi recolorisé façon Andy Warhol, dans un musée. Contraint ici de croître sur deux dimensions, ce champignon filamenteux microscopique montre une organisation en réseau d’hyphes (les filaments) s'étendant sur quelques dizaines de millimètres. Cette configuration, typique de ce type d’organismes, lui permettrait d’optimiser la transmission de l’information mais aussi la gestion des réserves situées à proximité et vitales à sa croissance dans un environnement souvent hostile. Afin de mieux comprendre la mise en place de ce réseau et sa dynamique d’expansion, les scientifiques le soumettent à des contraintes externes - stress thermique, nutritif, ou mécanique -, en vue de modélisation prédictive.

Caméra

Cécilia Bobée, Florence Chapeland-Leclerc, Eric Herbert,
Gwenaël Ruprich-Robert, Pascal David, Clara Ledoux, Eva Cabet, Laboratoire interdisciplinaire des énergies de demain, LIED (CNRS / Université Paris Cité)

cecilia.bobee@u-paris.fr