À l’école des sentinelles
Nous sommes ici dans une école du village d’Aghien-Télégraphe, près d’Abidjan en Côte d’Ivoire. Cet instituteur échange avec ses élèves, futures sentinelles locales, sur la protection des ressources naturelles qui leur sont proches. Car le village est situé aux abords d’une lagune d’eau douce dont dépendent plus de 10 000 habitants. Afin de répondre aux besoins croissants en eau, la lagune Aghien devrait également servir de réserve d’eau potable supplémentaire pour la capitale. Particulièrement vulnérable aux pressions anthropiques, elle est menacée par l’eutrophisation (un excès de phosphore et d’azote) et donc par les proliférations de cyanobactéries, capables de produire des toxines potentiellement dangereuses mais facilement repérables par la couleur verte qu’elles donnent à l’eau. Pour limiter leur impact sanitaire, la lagune fait l’objet d’une surveillance étroite dans le cadre d’un projet de suivi participatif où l’implication des populations locales est un élément clé.
Technique
Appareil photo
Crédits
Jean-François Humbert, Institut d’écologie et des sciences de l’environnement de Paris, iEES-Paris (CNRS/Sorbonne Université/Université Paris-Est Créteil Val de Marne/INRAE/IRD)