Des mouches et des hommes
Chez la mouche, comme chez l'humain, la mortalité croît avec l’âge de l’individu. C’est l’une des définitions possibles du « vieillissement ». Mais la nature du vieillissement, ainsi que ses origines moléculaires ou évolutives, restent vivement débattues. Ces deux femelles Drosophila melanogaster ont le même âge chronologique et le même génotype. Toutefois, l’espérance de vie de celle de droite est d'environ 3 jours contre plus de 20 pour celle de gauche. La première a atteint l’état « smurf », une transition identifiable in vivo par un colorant bleu traversant la barrière intestinale uniquement chez les individus engagés dans la mort. Ces biomarqueurs de prédiction de survenue de la mort naturelle permettent d'étudier séparément les effets du temps et de l'âge physiologique. Ce type d'approche nous permettra-t-il un jour d'anticiper notre propre mort ?
Technique utilisée
Appareil photo
Crédits
Michael Rera, Aurore Colibert, Centre de recherche interdisciplinaire, Adaptation biologique et vieillissement (B2A) (CNRS / Sorbonne Université)
Contact
michael.rera@cri-paris.org